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Cadre écologique du Canada
Plaines hudsoniennes

Activités humaines

  1. Tourisme
  2. Chasse, piégeage et pêche

Les activités humaines ont implanté de fortes racines historiques dans les Plaines hudsoniennes. La malheureuse expédition de Henry Hudson, qui avait été abandonné par son équipage mutiné en 1 611, est à l'origine de la plupart des noms figurant sur les cartes d'aujourd'hui. Ultérieurement, l'intérêt pour les fourrures attira d'autres explorateurs anglais et français dans cette région. À la fin des années 1600, la Compagnie de la Baie d'Hudson a érigé une série de forts le long de la baie aux embouchures des rivières Albany, Rupert, Moose et Hayes, et au début des années 1 700, à l'embouchure du fleuve Churchill. Ces postes furent les premières portes donnant accès aux richesses du centre de l'Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan et des Territoires-du-Nord-Ouest.

Pour les résidants des forts, les basses terres environnantes n'étaient qu'un domaine envahi de tourbières oligotrophes et de brume, ou des marécages infestés de moustiques. Plus au sud, les basses terres étaient bordées par une zone n'offrant au regard que des rochers et d'innombrables lacs. Pour les premiers colons, c'était de véritables «lieux de famine», car bon nombre d'entre eux avaient des difficultés à trouver des denrées alimentaires. D'après les normes européennes, le milieu était hostile et éprouvant.

À de nombreux égards, le commerce des fourrures rapprocha les cultures européennes et autochtone, et pendant des années, la prospérité régna. Malheureusement, une âpre compétition pour les fourrures entre la Compagnie du Nord-Ouest du Bas-Canada et la Compagnie de la Baie d'Hudson entraîna le déclin de l'économie autochtone avec de graves répercussions sur le mode de subsistance et les activités commerciales.

Aujourd'hui, les établissements de Churchill et Moosonee sont peut-être les plus importants de l'écozone ; chacun se situe au terminus d'une voie ferroviaire. Fort George, Eastmain, Fort Albany, Attawapiskat, Lake River, Winisk, Fort Severn et Shamattawa sont moins bien connus. À l'exception de ces villages essentiellement côtiers, la région n'est presque pas peuplée, comptant seulement 10 000 habitants. Contrairement à sa diversité écologique, l'écozone est pauvre en gros bois d'oeuvre et en minéraux. Le tourisme, la pêche, la chasse et le piégeage assurent sa principale base économique. Le parc provincial de l'Ours polaire attire de nombreux touristes. La faune variée, les paysages de contrastes, les côtes océaniques et les cours d'eau pittoresques de la région sont devenus des points d'intérêt touristique.