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Cadre écologique du Canada
bouclier

Végétation de la Taïga

  1. Grand nénuphar jaune
  2. Prèle des champs
  3. Rouchette
  4. Panais d’eau
  5. Renouée écarlate
  6. Prête fluviatile
  7. Calla des marais
  8. Comaret des marais
  9. Saule
  10. Genévrier commun
  11. Busserole
  12. Lichen frutescent
  13. Bouleau glanduleux
  14. Verge d’or
  15. Parnassia
  16. Potentille frutescente
  17. Myrique baumier
  18. Aulne soyeux
  19. Bouleau à papier
  20. Épinette noire
  21. Marcottage dans l’épinette noire
  22. Thé du Labrador
  23. Commandre livide
  24. Rosier aciculaire
  25. Prêle des bois
  26. Ciboulette
  27. Linnée boréale
  28. Hypnum
  29. Rondin carbonisé
  30. Sépherdie du Canada
  31. Camarine noire
  32. Ronce petit-mûrier
  33. Busserole
  34. Viorne trilobée
  35. Linaigrette du Canada
  36. Vergerette du Canada
  37. Mélèze laricin
  38. Lichen corticole
  39. Chicot
  40. Peuplier faux-tremble
  41. Épinette blanche
  42. Pin gris
  43. Lichen crustacé
  44. Corydale toujours verte
  45. Dryoptéride odorante
  46. Genévrier horizontal
  47. Saxifrage épineux
  48. Airelle de montagne
  49. Groseille

Les basses températures, une courte saison de végétation, les fréquents incendies de forêt et les minces sols acides couvrant le pergélisol sont parmi les nombreux défis que rencontrent les plantes dans cette écozone. Les forêts claires et rabougries de la taïga du Bouclier sont dominées par quelques espèces d’arbres hautement adaptables, notamment l’épinette noire et le pin gris. Ces forêts sont parsemées d’innombrables marais et autres terres humides, de peuplements épars de bouleaux à papier et de peupliers faux-tremble, ainsi que d’affleurements rocheux dénudés, dominés par les lichens aux couleurs vives et les arbrisseaux rampants.

Les incendies forestiers accentuent la mosaïque typique de la taïga du Bouclier en créant un paysage bigarré de communautés végétales comportant une grande diversité d’espèces et d’âges. Bien que les incendies détruisent souvent de vastes régions forestières et menacent parfois les activités ou les propriétés humaines, ils ont un effet de rénovation sur le paysage en provoquant une nouvelle croissance, en débarrassant les forêts des insectes nuisibles et des maladies et en accroissant la diversité des habitats à la disposition de la faune.

Le pergélisol représente une autre influence principale, spécialement dans les terres basses où le sol détrempé, c’est-à-dire la couche active au-dessus du pergélisol, gèle et fond régulièrement. Dans ces sols en constante évolution, les arbres s’inclinent dans toutes les directions, donnant ainsi l’impression qu’il s’agit d’une «forêt ivre».