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Cadre écologique du Canada
Bouclier

Activités humaines de la Taïga

  1. Chasse et piégeage
  2. Possibilités d’exploitation minière
  3. Possibilités hydroélectriques

Le nombre d’habitants qui s’élève à près de 340 000 compte 60 % d’Autochtones. Parmi ces derniers, une certaine proportion parle les langues algonquiennes dans la majeure partie de
l’écozone, et le reste parle les langues athapascanes dans la partie ouest. La population se concentre dans quelques peuplements permanents dont l’emplacement reflète l’histoire de la colonisation récente.

Dans la taïga du Bouclier, les établissements côtiers ont été peuplés pendant la période du commerce des fourrures et de la pêche à la baleine. Les peuplements plus récents, notamment Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest, Uranium City en Saskatchewan, et Chutes Churchill et Labrador City au Labrador, sont situés près de corps minéralisés ou de sources potentielles d’énergie hydroélectrique. Même les plus grandes villes, telles que Yellowknife (15 179 habitants) et Labrador City (11 390 habitants), se situent dans des régions sauvages. Il y a seulement quelques routes tous temps, mais elles parviennent à toutes les collectivités comptant au moins 1 000 habitants. Dans la partie de l’écozone qui s’étend au Québec, on a construit des routes de plusieurs milliers de kilomètres pour l’exploitation minière et forestière ainsi qu’à d’autres fins, au cours des dernières décennies.

L’économie combine un petit nombre d’activités industrielles. Deux des trois principaux aménagements hydroélectriques du Canada se trouvent dans cette écozone. L’exploitation minière occupe une importance considérable dans l’économie de la taïga du Bouclier. Dans l’histoire du Canada, la principale ruée vers les minerais a commencé en 1991, à la suite de la découverte du diamant dans la province géologique du Lac des Esclaves (T. N.-O.). L’uranium est extrait au nord de la Saskatchewan; l’or, près de Yellowknife, et le fer, au Québec et au Labrador. Malgré l’urbanisation, la chasse, le piégeage et la pêche de subsistance sont encore pratiqués sur une grande échelle.