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Cadre écologique du Canada
Pacifique

Activités humaines maritime

  1. Coupe à blanc et chemins d'exploitation
  2. Hélicoptère
  3. Urbanisation, scierie, port
  4. Bateaux de pêche
  5. Maison de ferme et verger
  6. Mât totémique
  7. Souche laissée par une coupe
  8. Paquebot de croisière
  9. Chalands

L'écozone Maritime du Pacifique est riche en écosystèmes, en animaux et en plantes sauvages, mais une bonne partie de sa portion méridionale est durement touchée par la croissance de la population humaine, l'étalement urbain, l'exploitation forestière ainsi que l'industrie des pâtes et papiers.

Les trois quarts de la population de la Colombie-Britannique, soit environ 2,5 millions de personnes, vivent dans cette écozone. La plupart sont concentrés dans le bassin du détroit de Géorgie, qui renferme les grands centres urbains des basses terres continentales ainsi que la ville de Victoria. La population croît extrêmement vite depuis quelques décennies, principalement du fait de l'immigration. À titre d'exemple, la population des îles Gulf a fait un bond de 58 % de 1971 à 1985. Or, l'urbanisation rapide rend particulièrement difficile la protection des habitats fauniques et des meilleures terres agricoles.

Depuis plus d'un siècle, l'exploitation forestière et les industries connexes constituent le gagne-pain de nombreuses localités de l'écozone, et ces activités ont énormément modifié les paysages. Au cours des 120 dernières années, plus de 2 millions d'hectares de forêt pluviale tempérée côtière ont subi une coupe à blanc. De 1920 à 1992, la superficie abattue chaque année a triplé dans l'écozone Maritime du Pacifique, alors qu'elle n'a que doublé dans le reste du Canada.

La pêche commerciale joue également un rôle important dans l'écozone. Les stocks de saumon, naturels et d'élevage, sont particulièrement recherchés. Dans le cas des saumons rouge, rose et kéta, la plupart des populations ont augmenté depuis les années 1960, mais, dans le cas des saumons quinnat et coho, les stocks ont été décimés par la surpêche, la destruction des habitats et divers facteurs naturels. Par ailleurs, les rejets de composés organochlorés par les usines de pâte interfèrent parfois avec la récolte des coquillages, ces substances toxiques ayant tendance à s'accumuler dans les tissus des mollusques.

Depuis l'époque où les Autochtones de la nation Haïda sillonnaient les eaux côtières dans leurs grandes pirogues, la région est une voie importante de transport maritime. Les eaux sont aujourd'hui empruntées par d'énormes cargos, par des bateaux de pêche, par des traversiers et par toute une gamme de navires de plaisance. Le tourisme nautique constitue un secteur en pleine expansion : à bord d'un petit kayak de mer ou d'un navire d'excursion à ponts multiples, le visiteur pourra observer les baleines ou s'imprégner de la beauté du paysage.