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Cadre écologique du Canada
Bassin Arctique

Activités humaines

  1. Exploration/recherche scientifique

La majeure partie de l'Arctique canadien demeure inexplorée. Étant donné que cette écozone englobe presque exclusivement des océans, la présence humaine est limitée à de petits groupes de chasse le long des bordures de la banquise, et à des aventuriers qui bravent le froid cinglant et l'immensité des glaces pour réaliser leur rêve de conquête du pôle Nord. Au cours des dernières années, des aéronefs et des navires brise-glace ont amené des chercheurs et même des touristes dans cette région. Les expéditions scientifiques ont porté essentiellement sur l'exploration de réserves pétrolières et gazières le long des bordures de la banquise, même si la présence de glace permanente sur la mer constitue un défi énorme à l'exploration et au forage pétroliers.

Des chercheurs ont pu suivre l'évolution de substances chimiques toxiques dans la chaîne alimentaire arctique. Ces substances, comme le BPC, le DDT, le mercure et d'autres métaux lourds, sont rejetées dans des centres industriels très éloignés et transportées vers l'Arctique sous l'effet des systèmes météorologiques et des courants océaniques mondiaux. Ces composés chimiques toxiques ont tendance à s'accumuler dans le corps des mammifères marins dont se nourrissent les Autochtones du Canada. Les BPC, par exemple, constituent un contaminant connu dans le lait maternel des femmes inuites. La surexploitation commerciale des mammifères et des oiseaux a menacé certaines populations fauniques, notamment la baleine boréale. L'exploitation commerciale d'aliments traditionnels a aussi touché les activités de chasse de subsistance des Inuit.