Accueil | Écozones
Cadre écologique du Canada
Plaines à forêts mixtes

Activités humaines

  1. Paysage urbain
  2. Centrale électrique
  3. Tourisme
  4. Transport maritime
  5. Exploitation forestière
  6. Agriculture
  7. Transports
  8. Verger
  9. Vignoble

La plupart des activités humaines de l'écozone des Plaines à forêts mixtes sont associées à l'urbanisation. Cette écozone, où résidait 51 % de la population canadienne en 1991, est la plus densément peuplée du pays. Treize des plus grandes villes canadiennes s'y trouvent également. Les plus importantes—Toronto, Montréal, Ottawa et Québec— sont reliées par des réseaux étendus d'autoroutes. De 1966 à 1991, la population de Toronto a augmenté de 80 % et l'agglomération torontoise abrite maintenant 14 % de l'ensemble de la population canadienne, comparativement à 11,5 % à Montréal.

Bien que 85 % des résidants habitent dans des milieux urbains, le type d'agglomération a évolué, passant d'une ville traditionnelle centralisée et compacte aux nouvelles banlieues qui s'étirent dans la campagne environnante. Les villes plus petites ne font pas exception. Ainsi, Kitchener-Waterloo a connu une croissance de 57 % de 1971 à 1991. Plusieurs municipalités situées au nord et à l'est de Montréal, comme Saint-Lazare et Blainville, ont également eu une croissance de plus de 40 % de 1986 à 1991. L'ensemble de l'écozone, où habitaient 11 millions de personnes en 1971, compte, deux décennies plus tard, 14 millions d'habitants.

Dans l'écozone des Plaines à forêts mixtes, le développement urbain intensif a entraîné une grave dégradation de l'environnement. La migration des populations vers les banlieues et la zone périurbaine a créé une dépendance de plus en plus grande à l'égard de l'automobile. Par conséquent, les résidants de l'axe Québec-Windsor respirent maintenant certains des niveaux les plus élevés de polluants atmosphériques, y compris d'ozone au niveau du sol et de particules en suspension.

En 1991, le produit intérieur brut des Plaines à forêts mixtes était estimé à 325 milliards de dollars, soit 55 % du total canadien. L'écozone fournit 34 % des emplois dans le secteur des ressources, dont la moitié en agriculture et dans l'industrie de l'alimentation. Le secteur des services, dans lequel travaille le tiers de la population active, a une importance énorme pour les échanges et le commerce à l'échelle nationale et internationale. Les raffineries de pétrole, les corridors de transport de l'électricité et les parcs industriels qui jonchent de vastes parties du paysage témoignent de la prépondérance des industries de service et manufacturières.

Les sols fertiles se combinent à un climat relativement doux pour créer d'excellentes conditions de culture dans les Plaines à forêts mixtes. En fait, l'écozone abrite plus de 50 % des terres agricoles de classe 1 et 62 % des terres appartenant aux classes de possibilités 1, 2 et 3. La péninsule de Niagara, renommée pour ses cultures fruitières et ses vignobles, est la partie de l'écozone la plus chaude et la plus intensivement cultivée. La culture du maïs, du soja et de produits spécialisés, comme le tabac et les légumes, est concentrée dans les régions du sud qui jouissent de 2 000 à 2 500 degrés-jours de croissance. La culture de mélange de céréales vient renforcer l'élevage des porcins, des vaches laitières et des bovins partout dans l'écozone. De nos jours, la perte de terres agricoles de choix est principalement due à l'expansion urbaine.

Le tourisme et les loisirs continuent de renforcer l'économie des Plaines à forêts mixtes. Les spectaculaires chutes Niagara, la tour du CN à Toronto et les villes historiques de Montréal et de Québec ne sont que quelques-unes des grandes attractions touristiques populaires. Nombre d'agglomérations du Nord, autrefois fortement tributaires de l'exploitation forestière et minière, ont trouvé dans le tourisme des sources de revenus supplémentaires. Le nombre de chalets s'est multiplié le long des rives des Grands Lacs et du Saint-Laurent, car les citadins passent une plus grande partie de leur temps de loisirs à l'extérieur des villes. On voit maintenant fréquemment aujourd’hui dans la campagne des marinas, des centres de villégiature et des restaurants.