Accueil | Écozones
Cadre écologique du Canada
Cordillère arctique

Faune

  1. Marmette de Brünnich
  2. Béluga
  3. Fulmar boréal
  4. Sizerin blanchâtre
  5. Bruant des neiges
  6. Grand gravelot
  7. Morse
  8. Phoque annelé
  9. Eider à duvet
  10. Guillemot noir
  11. Narval
  12. Ours blanc

Dans la Cordillère arctique, les mammifères terrestres sont rares, et ce, en raison de la vie végétale clairsemée, qui constitue la base de toutes les chaînes alimentaires. Le lièvre arctique, le renard arctique, l’hermine et le lemming à collerette sont parmi les quelques espèces sédentaires. Mais ces animaux sont généralement de loin moins nombreux et concentrés que dans les habitats arctiques pourvus d’une couverture végétale plus dense. Dans la plupart des cas, ils vivent dans des poches dotées d’une productivité végétale supérieure, le long des cours d’eau abrités et des régions côtières.

Par ailleurs, cette région sert d’habitat aux espèces d’oiseaux chanteurs et d’oiseaux de rivage qui gagnent le Grand Nord pour se reproduire. Les espèces les plus communes sont le sizerin blanchâtre, le petit gravelot et le bruant des neiges.

Cette écozone est surtout dépourvue de grands mammifères terrestres, bien que dans les régions côtières, les ours blancs pénètrent parfois jusqu’à 100 km à l’intérieur. En général, ces derniers restent proches de la mer, où la productivité biologique est de loin supérieure à celle sur la terre ferme. Au printemps et au début de l’été, les ours blancs pénètrent dans l’eau et montent sur les banquises allant à la dérive, en quête de phoques annelés et barbus, leurs proies préférées. Quand la glace se brise en août, les ours blancs reviennent à terre et se nourrissent de moules, d’étoiles de mer, d’oeufs d’oiseaux et de charognes. Bien que les ours blancs vivent d’habitude en solitaires, une carcasse de baleine boréale échouée sur la plage peut attirer un groupe de plus 40 ours.

Outre les ours blancs, les phoques et les baleines, les eaux marines exceptionnellement productives de la région attirent de fortes concentrations d’oiseaux de mer, qui se regroupent par milliers. Par exemple, les eaux entourant l’île Bylot et s’étendant à l’intérieur du détroit de Lancaster servent d’aires de nidification à d’énormes colonies de fulmars boréaux, de marmettes de Brünnich et de mouettes tridactyles.