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Cadre écologique du Canada

  1. Transport maritime
  2. Pêche
  3. Navigation côtière
  4. Tourisme

Au XVIe siècle, la fertilité de l'océan Atlantique attirait les Européens ; il existe aussi des vestiges de colonies de pêcheurs espagnols et norses, qui datent des siècles précédents. En effet, les pêches étaient légendaires au large de la côte est. Il fut de plus en plus admis que l'océan Atlantique renfermait plus de poissons qu'on pouvait en récolter, et qu'une telle situation pourrait se révéler fort lucrative. Même si la mer permettait parfois tout juste aux familles de pêcheurs de survivre, en revanche les marchands et les financiers s'enrichissaient. Au cours des années 1990 toutefois, les flottes de pêche nationale et internationale avaient quasiment anéanti les stocks de morues du Canada. Le mode de vie des habitants de l'est du Canada qui existe depuis quatre siècles, était menacé. En 1992, le gouvernement du Canada a imposé un moratoire sur la pêche à la morue dans la plupart des eaux de l'Atlantique canadien dans l'espoir de voir les stocks se reconstituer.

La population est peu dense dans la portion septentrionale de l'écozone ; des petites villes et des villages parsèment les côtes de Terre-Neuve et du Labrador et l'île de Baffin. Les activités humaines comportent la chasse au phoque, la pêche de subsistance, l'exploration des ressources naturelles et un embryon de tourisme. Il n'empêche que les gros chalutiers hauturiers parviennent à pêcher leurs quotas officiels -parfois plus- pour tous les poissons ayant une importance commerciale. On commence à s'inquiéter de l'exploitation imminente d'énormes gisements de minerais qui viennent d'être découverts dans la baie Voisey, sur la côte nord du Labrador. Certains se préoccupent de cette exploitation qui entraînera la pollution des cours d'eau se déversant dans l'océan.

À l’heure actuelle, la densité de population augmente brusquement au sud, le long des rives du golfe du Saint-Laurent, qui souffre des effets du déversement des eaux industrielles et municipales. Les mammifères marins menacés, comme le béluga, sont sensibles aux toxines présentes dans l'eau. L'urbanisation des rives du fleuve Saint-Laurent et l'étalement urbain près des côtes ont détruit une grande partie des habitats fauniques. Les décharges municipales font le bonheur des populations de goélands dont le nombre augmente au détriment d'autres espèces.